vendredi 16 septembre 2011

Les "réformes" du président : une nouvelle fuite en avant


Le pouvoir ouvre le robinet et détient les clefs du château d'eau. Un trempe-oeil pour créer une agitation autour de sa politique d'ouverture pour une démocratie à sa mesure.
L'ouverture du champ médiatique devant un peuple qui n'a plus de confiance aux institutions de l'Etat, le citoyen algérien de 7 à 77 ans préfère voyager à travers la parabole pour voir des hommes et des femmes libres que de rester face d'un écran muet et sans sens. Des chaînes de TV pour dire quoi ? Parler du raïs ? De la paix ? De l'économie? De la misère ? Des bavures militaires et politiques? Des détournements de fonds de la patrie ? Du sendouk atathamoun ? De Zerhouni qui quitte le pouvoir en silence ? De l'assassinat de Ali Tounsi, de Boudiaf et de tous les crimes commis depuis l'indépendance à ce jour ? Des milliers d'Algériens qui croupissent dans les prisons de notre Algérie sans jugement de droit ? Des années de prison de Mohamed Benchicou pour le plaisir du raïs et de Zerhouni ? De l'assassinat sans défense du jeune Guermah et de Mme Kaci ? Avons-nous le courage d'aborder ces sujets avec vérité et force sans l'intervention de l'OTAN ?
N'attendez rien de ce pouvoir!!!! Il faut juste demander sa délocalisation pour laisser la place à la paix et sauver la patrie de la déperdition. L'ouverture du champ médiatique est conditionnelle à la démocratisation du champ politique. Pour démocratiser la politique il faut nettoyer le politique, à commencer par le bunker d'El-Mouradia. Sans élection propre, sans un président élu par le peuple à la majorité parlementaire, sans parlement représentatif, sans une justice libre, il ne peut y avoir d'ouverture au droit de dire la vérité. Devant cet état de fait, nous continuerons dans le mensonge et l'aventurisme.
Nous sommes face à une situation du pouvoir qui ment à son peuple, le peuple qui ne parle pas à sa patrie et la patrie qui n'arrive pas à communiquer avec la nation. Bouteflika ment à Ouyahia, Ouyahia ment à ses ministres, les ministres mentent au peuple, le peuple n'écoute pas mais ne défend pas la patrie.
La scène politique est vide, ni acteurs ni figurants. Un pays sans projet économique, sans projet politique, sans une ligne idéologique, sans stratégie de développement, sans monnaie commerciale et sans production, sans recherche scientifique, sans maitrise de technologie sans une université qui s'ouvre sur le monde de la recherche et de l'économie, sans création d'emploi et sans valeur d'échelle, sans avenir et sans espoir. un pays fragile et malade. Un pays qui se vide de ses compétences chaque jour sous l'oeil complice de nos gouverneurs, des départs douloureux sans retour. Un territoire gangrené par la maffia politique, le terrorisme, le trabendisme, l'affairisme et le khoubsisme. Une société qui à perdu ses valeurs (El-herma, Lekdar, Ethrafa), qui s'est démarquée de ses racines, de sa culture, de son respect à la terre, de la nature, de la propreté de son environnement. Une société qui n'a plus d'éthique et qui n'a plus le langage de aami, aamti, khouya, khti, dada, tonton, etc.
Un tableau triste à la plume de nos gouverneurs, une destruction orchestrée par ceux qui nous gouvernent au profit des forces occultes.
Demos

Les "réformes" du président : une nouvelle fuite en avant

Par

Le pouvoir ouvre le robinet et détient les clefs du château d'eau. Un trempe-oeil pour créer une agitation autour de sa politique d'ouverture pour une démocratie à sa mesure.
L'ouverture du champ médiatique devant un peuple qui n'a plus de confiance aux institutions de l'Etat, le citoyen algérien de 7 à 77 ans préfère voyager à travers la parabole pour voir des hommes et des femmes libres que de rester face d'un écran muet et sans sens. Des chaînes de TV pour dire quoi ? Parler du raïs ? De la paix ? De l'économie? De la misère ? Des bavures militaires et politiques? Des détournements de fonds de la patrie ? Du sendouk atathamoun ? De Zerhouni qui quitte le pouvoir en silence ? De l'assassinat de Ali Tounsi, de Boudiaf et de tous les crimes commis depuis l'indépendance à ce jour ? Des milliers d'Algériens qui croupissent dans les prisons de notre Algérie sans jugement de droit ? Des années de prison de Mohamed Benchicou pour le plaisir du raïs et de Zerhouni ? De l'assassinat sans défense du jeune Guermah et de Mme Kaci ? Avons-nous le courage d'aborder ces sujets avec vérité et force sans l'intervention de l'OTAN ?
N'attendez rien de ce pouvoir!!!! Il faut juste demander sa délocalisation pour laisser la place à la paix et sauver la patrie de la déperdition. L'ouverture du champ médiatique est conditionnelle à la démocratisation du champ politique. Pour démocratiser la politique il faut nettoyer le politique, à commencer par le bunker d'El-Mouradia. Sans élection propre, sans un président élu par le peuple à la majorité parlementaire, sans parlement représentatif, sans une justice libre, il ne peut y avoir d'ouverture au droit de dire la vérité. Devant cet état de fait, nous continuerons dans le mensonge et l'aventurisme.
Nous sommes face à une situation du pouvoir qui ment à son peuple, le peuple qui ne parle pas à sa patrie et la patrie qui n'arrive pas à communiquer avec la nation. Bouteflika ment à Ouyahia, Ouyahia ment à ses ministres, les ministres mentent au peuple, le peuple n'écoute pas mais ne défend pas la patrie.
La scène politique est vide, ni acteurs ni figurants. Un pays sans projet économique, sans projet politique, sans une ligne idéologique, sans stratégie de développement, sans monnaie commerciale et sans production, sans recherche scientifique, sans maitrise de technologie sans une université qui s'ouvre sur le monde de la recherche et de l'économie, sans création d'emploi et sans valeur d'échelle, sans avenir et sans espoir. un pays fragile et malade. Un pays qui se vide de ses compétences chaque jour sous l'oeil complice de nos gouverneurs, des départs douloureux sans retour. Un territoire gangrené par la maffia politique, le terrorisme, le trabendisme, l'affairisme et le khoubsisme. Une société qui à perdu ses valeurs (El-herma, Lekdar, Ethrafa), qui s'est démarquée de ses racines, de sa culture, de son respect à la terre, de la nature, de la propreté de son environnement. Une société qui n'a plus d'éthique et qui n'a plus le langage de aami, aamti, khouya, khti, dada, tonton, etc.
Un tableau triste à la plume de nos gouverneurs, une destruction orchestrée par ceux qui nous gouvernent au profit des forces occultes.

jeudi 8 septembre 2011

Un président, 12 ministres, 10 milliards : Tlemcen, le nouveau royaume

 
 
 
Un président de la République originaire de Tlemcen, près de la moitié de ses ministres issus de la même région, une flopée de conseillers, de hauts responsables civils et militaires nommés en raison de leurs origines tlemceniennes et enfin la ville de Tlemcen qui a bénéficié de 10 milliards de dollars en projets, le cœur du pouvoir se situe désormais à l’Ouest d’Algérie. Un royaume qui ne dit pas son nom.

Au moins deux câbles de l’ambassade américaine à Alger, mis en ligne par le site wikileaks, évoquent cette tribalisation du pouvoir au profit d’une caste de responsables issus d’une seule région d’Algérie : Tlemcen.
Depuis qu’Abdelaziz Bouteflika, aujourd'hui âgé de 74 ans, est devenu président en 1999, le centre de gravité au sein du pouvoir s’est progressivement déplacé vers l’Ouest, écrit un mémo US en date du 12 septembre 2008.
« Bouteflika est lui-même originaire de l’ouest, 12 des 34 ministres viennent de Tlemcen ou de wilayas limitrophes, et une majorité de conseillers de Bouteflika proviennent de Tlemcen ou de sa ville natale –officielle- Nedroma », rapporte ce câble.
Bien qu’officiellement né à Tlemcen le 2 mars 1937, le président algérien a vu le jour dans la ville d’Oujda, au Maroc, où ses parents tenaient commerces.
Le curseur glissé vers l'Ouest
Lors d’une rencontre avec des diplomates américains, Fatma Oussedik, sociologue au Centre de Recherche en économie appliquée au développement (CREAD), analyse le glissement du pouvoir de l’Est vers l’Ouest.
Au cours des 15 dernières années, dit-elle, il y a une volonté délibérée de déplacer les centre des décisions, à telle enseigne que les Algériens considèrent le « gang de Tlemcen » comme étant le véritable détenteur du pouvoir.
Oussedik explique que « dans les années 1980 et 1990, les centres d’influences se concentraient autour du triangle BTS-un groupe de civils et de militaires originaires de Batna, Tebessa, Souk Ahras.
A la fin des années 1990, poursuit-elle, des clans rivaux issus de l’ouest ont cherché à arracher le contrôle du pays des mains du BTS.
« Depuis son élection en 1999, Bouteflika a progressivement remplacé les responsables militaires et civils du BTS avec des personnes loyales issues de la région de Tlemcen », note encore cette universitaire.
Sur les 7 chefs d'Etat deux sont issus de l'Ouest
De 1962, date de l’indépendance, à 1999, l’Algérie aura connu sept chefs d’Etat : Ben Bella, Boumediene, Bendjedid, Boudiaf, Kafi, Zeroual et Bouteflika.
Hormis ce dernier ainsi que Ben Bella, renversé par un coup d’Etat en juin 1965, tous sont issus du centre ou de l’est.
Si les 5 chefs d’Etat –autoproclamés, élus ou désignés-, et une grande partie de la hiérarchie militaire proviennent de ce qu’on appelle communément en Algérie de « clan de l’est » ou les « BTS », le pouvoir veillait à promouvoir une sorte d’équilibre entre les différentes régions d’Algérie, prolongeant ainsi une vieille tradition instaurée au début de la guerre de libération en 1954.
A l’époque, le pays était divisé en 6 wilayas représentatives de toutes les composantes de la société algérienne. Même les Algériens installés en France avaient droit à une représentation, à travers la Fédération de France du FLN.
Bien qu’il ne soit pas gravé dans le marbre de la constitution, ce système s’est perpétué au cours des quatre décennies qui sont suivies l’indépendance, garantissant ainsi un équilibre entre différentes régions du pays.
De fait, ce dosage conférait au pouvoir algérien une sorte d’homogénéité entre les différents clans.
C’est donc cet équilibre qui a été rompu depuis l’arrivée au pouvoir du président Bouteflika.
Subrepticement mais méthodiquement, celui-ci s’est employé avec une très grande habilité, à travers une série de nominations, de dégommages et de mises à l’écart, à promouvoir des personnalités, issues des régions de l’ouest, à de hautes fonctions au sein de tous les appareils de l’Etat.
Ministères, diplomatie, armée, grande et petite administration, aucune institution n’a échappé au reformatage du disque dur du pouvoir.
C’est que pour asseoir son emprise, le président Bouteflika, fin stratège, habile manipuler, fin connaisseur des arcanes du système, s’est appuyé sur des cercles concentriques qui s’articulent autour de sa personne.
Au coeur du réacteur
Au fil des années, ces cercles se sont élargis progressivement au point où ils se sont coagulés autour des Bouteflika pour former un noyau dur. Celui de Tlemcen.
Au cœur du réacteur, il y a la famille Bouteflika. La mère, décédée en juillet 2009, était le socle autour duquel se soudait la fratrie. Il y a ensuite les frères et les sœurs.
Autour du président, tous jouent un rôle primordial. Said est conseiller, Mustapha (décédé en juillet 2010), était le médecin personnel alors que l’une des sœurs fait office de cuisinière. Les autres frères, Abdelghani et Abderahim, sont les moins exposés au public.
Reprofilage du système
Au-delà de ce pré-carré, il y a les ministres. Ceux qui détiennent ou détenaient les gros ministères : intérieur, justice, affaires étrangères, énergie, santé, solidarité, transport, économie et finances...
Zerhouni, Temmar, Khelil, Belaiz, Benachnou, Belkhadem, Louh, Ould Abbès, Tou, Medelci, Ould Kablia...
Tous sont originaires, ou ayant grandis, dans des régions de l’ouest d’Algérie.
Tous doivent leurs nominations et/ou leurs maintiens à leurs originaires tribales ou à leur capacités à faire allégeance au chef de l'Etat ou à son entourage.
Le cercle des fidèles et des serviteurs s’élargira plus tard aux ambassadeurs et aux diplomates, aux chefs de la hiérarchie militaires, aux walis, aux sous-préfets.
Au terme d’une présidence qui aura duré 12 ans- et qui dure encore-, Bouteflika aura réussi à reprofiler le pouvoir au profit de sa personne, de sa fratrie, ou des hommes issus de sa région d’originaire.
Tlemcen, capitale d'Algérie
Pour les diplomates américains, le point culminant de l’emprise des hommes de l’ouest est la désignation en 2011 de Tlemcen « capitale de la culture islamique », initiative pilotée par la ministre de la Culture Khalida Toumi, originaire de Kabylie mais totalement inféodée au clan présidentiel.
Pourquoi Tlemcen ?
Le sociologue Daho Djerbal affirme aux Américains que les mérites relatifs de l’héritage islamique de Tlemcen ne justifient pas son choix comme capitale islamique. « Constantine, considère-t-il, est le centre de l’Islam en Algérie. Elle est le berceau des oulémas et fut un temps capitale du Maghreb et rivale de Rome. »
« L’héritage islamique de Tlemcen est modeste, ajoute-t-il. Son statut de capitale d’un petit royaume entre le 12e et le 15e siècles lui confère davantage un crédit historique qu’islamique. »
La désignation de Tlemcen comme capitale de la culture islamique aurait pu être anecdotique si cette région n’avait pas bénéficiée d’un traitement particulier de la part du pouvoir central.
10 milliards pour Tlemcen
Plus que toute autre wilaya d’Algérie qui en compte 48, Tlemcen aura bénéficié d’une enveloppe de 10 milliards de dollars en projets d’infrastructures au cours des douze dernières années.
En comparaison, cette enveloppe équivaut presque le montant du projet de la grande autoroute qui devrait relier l’ouest à l’est d’Algérie.
Tlemcen, une ville plus que choyée
Au cours d’une visite effectuée par des diplomates américains à Tlemcen en 2008, visite dont le compte rendu est largement rapporté dans un câble datée du 9 décembre 2008, un official algérien leurs révèle que le wali supervise des projets dont les dépenses culminent à 10 milliards de dollars.
Aéroport, téléphérique, routes, hôtels, bâtiments administratifs campus, logements, c’est une nouvelle ville, moderne, qui émerge à Tlemcen et autour de sa périphérie.
Si les pouvoirs publics ont généreusement arrosé Tlemcen, il semble que cette manne providentielle n’a pas contribué à faire de cette ville un pôle économique.
« A l'ombre de ces grands projets publics, le climat socio-économique à Tlemcen semble stagner et souffre du même manque de dynamisme constaté ailleurs dans le pays », note le document de l’ambassade américaine.
Peu importe. L’essentiel est de faire de Tlemcen et des ses hommes le cœur du pouvoir en Algérie.


Lire l'article original : Un président, 12 ministres, 10 milliards : Tlemcen, le nouveau royaume d'Algérie | DNA - Dernières nouvelles d'Algérie

mercredi 7 septembre 2011

Élection 2009 vue par l'ambassadeur Americain

Sans surprise, le président

algérien Abdelaziz

Bouteflika a été réélu pour un

troisième mandat le 9 avril

dans une élection soigneusement

chorégraphiée et largement

contrôlée»
, indique un

câble de l’ambassade étatsunienne

daté du 13 avril, publié

par WikiLeaks. L’élection présidentielle

de 2009 a été suivie

avec intérêt par la représentation

diplomatique américaine à

Alger.
«Selon les observations

informelles de l’ambassade,

la majorité des stations de

bureaux de vote étaient vides à

travers la capitale. Les estimations

de participation se situent

entre 25 et 30% de votants.»



Selon le câble, «le rapport de

Zerhouni est exagéré».
«La

télévision d’Etat (ENTV) et les

journaux du régime, comme El

Moudjahid, ont présenté des

images de foules d’électeurs

faisant la queue devant les bureaux

de vote d’Alger. Certains

de nos employés locaux ont signalé

que les foules d’électeurs

apparaissant dans les médias

d’Etat portent des habits d’hiver,

alors que le 9 avril, il

faisait généralement beau et

ensoleillé. Ce qui suppose que

les responsables ont utilisé des

images d’archives antérieures

aux élections»
, font remarquer

les observateurs travaillant

pour le compte de l’ambassade

américaine. Plus loin, la note

indique qu
’«une employée de

l’ambassade a communiqué

par téléphone avec un agent

d’un bureau de vote. Ce dernier

a affirmé avoir reçu une

instruction du ministère de

l’Intérieur pour gonfler les

chiffres des bulletins de vote

déposés au cours de la journée

». La note de l’ambassade

rapp
orte les accusations du

RCD qui avait dénoncé
«le

transport en autobus des électeurs

loyalistes, et ce, par le

ministère de l’Intérieur»
. Saïd

Sadi avait de son côté indiqué

à l’ambassade, le 11 avril, que



«le résultat de l’élection était

brejnévien»
. Le représentant

de l’ONU lors des élections,

Abdool Rahman, avait déclaré

que «sa mission était entravée

par le gouvernement algérien».

Ce dernier s’est plaint à Tizi

Ouzou lorsque son
«équipe

onusienne eut été forcée d’assister

à une mise en scène d’une

réunion de la société civile et à

écouter les déclarations sur

l’équité de l’élection»
. Abdool

Rahman a déclaré que «
son

staff n’a pas voulu commenter

les élections publiquement».



B. M.

mardi 6 septembre 2011

«Libye libyenne» ou « Libye arabo-musulmane» ? Les prémices d’une « crise berbère »

Lahoucine Bouyaakoubi - Anir



Dans l’historiographie amazighe contemporaine, l’appellation « crise berbère » renvoie au débat déclenché, en 1949, au sein du mouvement national algérien autour de l’avenir de l’Algérie et de la place accordée à l’identité « berbère ». En pleine lutte contre la colonisation française, deux grandes tendances s’affichaient : celle qui appelait à une « Algérie algérienne » et l’autre, de Messali Lhadj, (1898-1974) qui prônait une «Algérie arabo-musulmane ». Au moment où la première croit à la démocratie, à la diversité et à l’égalité de toutes les composantes de la société algérienne, la deuxième, quant à elle, ne voit en l’Algérie libérée qu’un pays où seul l’arabe est la langue officielle et l’islam est la religion de l’État. En conséquence, si la revendication amazighe trouve toute sa place au sein de la première tendance, elle n’est perçue par les leaders de la deuxième que comme une pure invention coloniale dont le but est de diviser le peuple algérien. Pour cela, lutter contre le « berbère » en Algérie (et ultérieurement au Maroc) est devenue, en quelque sorte, la suite de la lute contre le colonisateur. Ce conflit a largement dépassé un simple débat idéologique et politique et finit par l’assassinat de plusieurs teneurs du discours de l’«Algérie algérienne ». Parmi les victimes, je cite à titre d’exemple, Ali Rabia assassiné en 1952, Amar Ould Hammouda, Mbarek Ait Menguellet et Ouali Bennai, tous éliminés en 1956. Un an plus tard, Aban Ramdan, grande figure nationaliste algérienne, trouve le même sort en 1957 .

Ce rappel historique est très important pour comprendre le débat actuel au sein du CNT (Conseil national de transition), autour de l’amazighité de la Lybie post-Kadhafi. Si tout le peuple Libyen a souffert de la dictature du « Roi des rois de l’Afrique », la souffrance des Amazighs de ce pays est double du fait qu’ils sont Libyens et en plus « Barbar », selon le terme du tyran de Tripoli. Mal vus par le « Guide de la révolution », ils sont interdits de parler l’amazighe, d’avoir des prénoms issus de leur culture ou de chanter et danser dans leur langue. Même l’Adrar n Infussn est privé de son nom amazigh. L’auteur du “Livre vert” l’a baptisé « al-jabal al-akhdar (la montagne verte) et quelques fois, « al-jabal al-arabi), la montagne arabe. De ce fait, défendre l’amazighité sous le règne de Kadhafi est tout simplement un crime et ne mène qu’à la prison (ex. les frères Mazigh et Madghis Bouzkhar, ou le chanteur Abdellah Achini) ou à l’assassinat (ex. Saïd Sifaw el Mahroug, assassiné en 1994). En revanche, ceux qui ont échappé à ce triste sort se trouvent chassés de leur pays et vivent l’exile, loin de leurs familles (ex. Fathi Ben Khlifa, Othman Ben Sassi ou Mohamed Oumadi). C’est dans cette double souffrance de 42 ans où se trouvent les raisons de la participation massive des Amazighs de Lybie (Zwara, Ifran, Lanut, Jadu….) à la révolution, dès ses premiers jours. Leur rôle déterminant dans la chute de Tripoli et dans la mainmise sur Bab al Aziziya n’a pas besoin de preuves. Ils se sont ainsi imposés comme élément central dans tous les enjeux autour de la Libye de demain. Pour cela, le fait que leur souffrance est double, l’objectif de leur lutte est aussi double : se débarrasser de la dictature de Kadhafi et avoir une pleine reconnaissance de leur identité amazighe. Le deuxième objectif se réalise déja par les militants eux-mêmes. En attendant la chute de Kadhafi, chaque zone amazighe libérée voit la naissance d’associations amazighes et la mise en place de cours de leur langue (Ass : Tanit, Tira, Ifri, Tiwatriwin). Aussi, des centres culturels s’ouvrent et des publications voient le jour comme Tilelli ou Tamellout) . Les documents émanant du mouvement amazigh libyen en effervescence sont écrits en deux langues : l’arabe et l’amazighe, dans son alphabet tifinnagh. Cela prouve incontestablement que, pour la région Ouest de la Libye, la revendication amazighe se situe au cœur du combat armé pour une Lybie libre. Dans un texte intitulé Comment le mouvement amazigh libyen voit la Lybie de demain, publié le 12 aout 2011, il est clair que les Amazighs de ce pays n’aspirent qu’à un État moderne, laïc, démocratique, libre, décentralisé, respectant les droits de l’Homme et reconnaissant l’amazighe, à côté de l’arabe, comme langue officielle . En un mot « Une Lybie Libyenne ».

Au sein du CNT, une autre tendance veut imposer une Lybie arabo-musulmane. Comme ce fut le cas auparavant, qu’il soit au Maroc ou en Algérie coloniale, l’unité affichée contre un ennemi commun cache les divergences et les stratégies de domination des uns et des autres. Les dernières déclarations anti-amazighs de Fathi Tarbal, membre du CNT, le prouve et nous rappelle la « crise berbère » de 1949 en Algérie et la propagande nationaliste autour du dahir de 1930 au Maroc. Les deux visaient l’exclusion de l’amazighe dans tout projet d’avenir. Le site de tamazgha.fr rapporte que : « Les faits se sont déroulés le 6 août 2011 lors d’une réunion du CNT consacrée au débat sur la déclaration constitutionnelle du CNT pour le futur État libyen. Monsieur Tarbal s’est livré à une attaque en règle contre Imazighen sur qui il porte de graves accusations et menaces » . Il est judicieux de remarquer que malgré un intervalle de 71 ans (1949-2011) et dans un contexte complètement différent, le combat des Amazighs est toujours le même ; tantôt contre le colonisateur étranger, tantôt contre les dictateurs de leur Etat-nation et enfin contre quelques « rebelles», qui prétendent aspirer à la liberté et à la démocratie. Une lutte éternelle et sans fin. Le projet de constitution de la Lybie libre, dévoilé en pleine lutte contre Kadhafi, montre la nature des rapports de force au sein du CNT et entre les composantes de la société libyenne. Il ne paraît pas donner aux Amazighs la place qu’ils méritent, malgré leur sacrifice pendant la lutte. L’article 1 stipule que l’arabe demeure la langue officielle du nouvel État et pour les Amazighs, il ne signale qu’une phrase déclarant le respect des droits linguistiques de plusieurs minorités, comme les Amazighs, les Touaregs et les Tabous .

Contrairement à la « crise berbère » de 1949, qui est apparue dans un contexte défavorable à l’amazighité, vue la domination du panarabisme fleurissant et présenté comme symbole de lutte contre la colonisation, cette nouvelle « crise berbère », à “la libyenne”, vient dans un contexte plutôt en faveur de la démocratie et du respect de la diversité. D’autant plus que la lutte pour la démocratie dans ces pays d’Afrique du Nord et du Moyen Orient est aussi une lutte contre des régimes panarabistes. Ainsi, depuis la chute de Saddam Hussein (Iraq) en 2003, la tombée de Ben Ali (Tunisie), et de Moubarak (Égypte), (et probablement de Bachar el-Assad (Syrie)) est à la fois une chute des régimes dictatoriaux mais aussi un déclin de leur idéologie panarabiste, au nom de laquelle, les droits des Amazighs et d’autres peuples minorisés, furent bafoués. Dans ce contexte, les Amazighs Libyens, les armes encore à la main, doivent profiter, d’un côté de leur rôle important dans la chute de Kadhafi, et d’un autre côté de leur élite culturelle et politique instruite, convaincue et composée de militants ayant un capital symbolique en tant qu’exilés politiques de longue date. Parmi eux, quelques uns siègent au sein du CNT et participent aux débats sur la forme à donner à la Lybie de demain. Dans ce sens, l’enjeu autour de l’amazighité est considérable. Il est étroitement lié à la place que les nouveaux dirigeants veulent donner à leur pays au sein de l’Afrique du Nord. Dans ce sens, la revendication amazighe en Lybie profitera certainement de la décision marocaine qui reconnait l’amazighe comme langue officielle. Ainsi, le soutien marocain au CNT dès les premières heures, notamment au sein de l’ONU, pourra-t-il avoir de l’impact sur les choix à faire au sujet de l’amazighité de la Lybie de demain ? Par rapport au voisin de l’Ouest (l’Algérie), qui ne donne à tamazight que le statut de langue nationale, la reconnaissance de tamazight comme langue officielle en Lybie permettra au CNT d’un côté de consolider l’unanimité nationale interne et d’un autre côté de gagner la sympathie des Amazighs de Kabylie en lutte, pendant des décennies, contre un régime qui, au lieu de soutenir les rebelles libyens, accueille des membres de la famille de Kadhafi. Cela isolera d’avantage l’Algérie dans son entourage en plein changement et probablement l’incitera, malgré elle, à reconnaître tamazight comme langue officielle. Sur le territoire de la Tunisie, le voisin aimable, l’installation des camps de réfugiés libyens étaient aussi l’occasion de tisser des liens forts entre les Amazighs des deux pays. Entre la souffrance de quitter le pays natal et la chaleur de l’accueil des « frères tunisiens », ces campements ont vu la mise en place d’une petite expérience d’enseignement de l’amazighe. Cette coopération pourra être le début d’une union de deux peuples ayant réussi à renverser leurs régimes non démocratiques. Pour toutes ces raisons, la Lybie de demain à donc tout intérêt à renoncer au panarabisme et reconnaître pleinement son amazighité afin d’être une Lybie d’abord libyenne.

Un pillage déguisé en restautation de démocratie et de liberté ?

 

Intéressons nous aux différentes raisons possibles qui ont rendues incontournable ce "renversement" de gouvernement en Libye, décidé par ces pays étrangers qui usent de l'Otan comme bras armé. (aussi critiquable ou louable que ce régime libyen puisse apparaitre pour les uns ou les autres)
1 - La raison officielle
Empêcher le régime en place de massacrer les "mouvements de rebelles" qui se sont formés depuis quelques mois. Empêcher que des civils innocents soient tués.
Extrait de la résolution : " Considérant que les attaques généralisées et systématiques actuellement commises en Jamahiriya arabe libyenne contre la population civile peuvent constituer des crimes contre l'humanité,
Rappelant le paragraphe 26 de la résolution 1970 (2011) dans lequel il (le conseil de sécurité) s'est déclaré prêt à envisager de prendre d'autres mesures pertinentes, si nécessaire, pour faciliter et appuyer le retour des organismes d'aide humanitaire et rendre accessible en Jamahiriya arabe libyenne une aide humanitaire et une aide connexe,
Se déclarant résolu à assurer la protection des civils et des secteurs où vivent des civils, et à assurer l'acheminement sans obstacle ni contretemps de l'aide humanitaire et la sécurité du personnel humanitaire, "
Le texte de la résolution 1973 complète ici

2 - La piste du pétrole
Certains décriptent de la situation en Libye, une volonté de s'emparer du trésor pétrolier libyen.
Il dénonce l'influence des grandes multinationales pétrolières dans cette intervention armée.

Un article : 27 08 2011
le CNT lui aurait réservé 35% des futurs contrats pétroliers Le président Nicolas Sarkozy s’indignerait en privé qu’on puisse penser que la France a mené une « guerre pour le pétrole » rapporte le journal Le Monde.
Le chef du CNT fait preuve de moins de pudibonderie. Il a annoncé les pays seront récompensés en « fonction du soutien » apporté aux insurgés. La chute du régime de Kadhafi libère la course à l’or noir où des reclassements sont prévisibles. Sous la forme d’un retour sur investissement dans la guerre. « Nous promettons de favoriser les pays qui nous ont aidés, notamment au travers du développement de la Libye. Nous les traiterons en fonction du soutien qu'ils nous ont apporté », a déclaré Moustapha Abdeljalil.
La suite

Un autre article : 25 08 2011 - C’est l’heure des comptes. Les nouveaux dirigeants qui émergent du conflit libyen sont courtisés de toutes parts, et en première ligne par les compagnies pétrolières. La donne a changé et c’est le CNT (Conseil national de transition) qui contrôle désormais les vannes du 17e plus important producteur de pétrole du monde.

Dans cette course à l’or noir libyen, c’est le groupe italien Eni qui est donné – pour l’heure – comme favori, car ses relations avec la Libye sont historiques. Mais les compagnies des pays ayant soutenu les rebelles vont pouvoir réclamer leur part du gâteau. Comme Total, la France ayant été le premier pays à affronter militairement Muammar Kadhafi. Les compagnies américaines pourraient aussi profiter de l’occasion. Le Qatar, premier pays arabe à soutenir militairement les rebelles, est aussi en bonne place.

suite


3 - La piste de la volonté libyenne de démarrer à l'échelle du continent, une nouvelle monnaie africaine, le Dinars Or
D'autres analyses mettent l'accent sur l'intention des armadas bancaires te financières d'empêcher sur le marché des changes ainsi que celui de l'or, l'explosion que provoquerait la mise en place d'une monnaie nouvelle sur le continent africain, le Dinars Or, dont Kadhafi tentait de montrer le caractère unifiant et libérateur par rapport à la domination du dollar, pour tous les chefs d'états africains.
Etait-il sur le point d'aboutir, en pleine période de "soins palliatifs" du dollar ?

Un article de John Perkins

26.04.2011 - Alors que beaucoup optent pour la rationalisation et décrivent les ressources, surtout le pétrole, comme étant les raisons pour lesquelles nous devons être dans ce pays, il y a également un bon nombre de voix dissidentes. Dans son ensemble, tout ceci tourne autour de la relation financière de la Libye avec la Banque Mondiale, le FMI et la Bank for International Settlements (NdT : la BIS, qui est le GQG des banques centrales, basée à Bâle en Suisse) et des multinationales.

Si on se réfère au FMI, la banque centrale libyenne est une banque d’état à 100%. Le FMI estime que la banque a environ 144 tonnes d’or dans ses coffres. Il est de notoriété publique que dans les mois qui ont précédés la résolution de l’ONU qui autorisa les Etats-Unis et ses alliés d’envoyer des troupes en Libye, Muammar Kadhafi supportait ouvertement la création d’une nouvelle monnaie d’échange qui rivaliserait avec le dollar US et l’Euro. De fait, il appela les nations africaines et musulmanes à rejoindre une alliance qui créerait cette monnaie, le dinar or, et qui deviendrait leur monnaie principale d>’échange international. Ils ne vendraient le pétrole et autres ressources naturelles aux Etats-Unis et au reste du monde seulement qu’en dinars or.

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Une vidéo (3mn37) sur la chaine Russia Today, publiée le 16.08.2011

4 - Le pillage légal (?) des comptes bancaires libyens présents dans les banques étrangères et l'or en Libye
De nombreux comptes bancaires libyens existent dans de nombreux pays et 144 tonnes d'or seraient présent dans la banque centrale de Libye
Consulter ce Tableau :

source

Pour vérifier ces chiffres : ici
choisir Latest World Official Gold Reserves

et ici un lien qui explique ce qu'est le W.G.C

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Quand des pillages ont lieu à Londres, un concert d'indignations politiques et une réponse policière et judiciaire "musclé". Quand le pillage est effectué sur des comptes bancaires, concernant des milliards de dollars, appartenant à la nation Libyenne. A peine quelques lignes bienveillantes et justifiant le hold up "utile et nécessaire".


27.02.2011 - Mise en place de verrous bancaires

Le département au Trésor des Etats-Unis a indiqué vendredi avoir appelé les institutions financières du pays à être particulièrement vigilantes sur les mouvements de fonds de dirigeants libyens.

Le Réseau de répression de la délinquance financière (FinCEN) du Trésor a publié une circulaire envoyée aux banques la veille leur demandant de “prendre des mesures raisonnables compte tenu des risques de hausse potentielle des mouvements d’actifs” de leurs clients libyens vers des destinations qui ne seraient pas identifiées.
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28.02.2011 - Le gouvernement canadien a sais au cours de sderniers jours plus de 2 milliards de dollars d'actifs dans de sbanques canadiennes, appartenant à la Libye
L'article

09.05.2011 - Même la Gambie s'y est mise
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5 - la piste de l'obstacle libyen concernant le projet d'union pour la Méditerranée
10.06.2008 - Le numéro un libyen a vivement dénoncé ce projet de coopération entre les pays des deux rives de la Méditerranée initié par Nicolas Sarkozy.

Mouammar Kadhafi a rejeté avec virulence mardi le projet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) inspiré par la France. Monopolisant la parole à l'ouverture du sommet arabe de Tripoli, le numéro un libyen s'est livré à une véritable diatribe contre l'UPM devant les présidents syrien, mauritanien, tunisien et algérien et le premier ministre marocain.

Selon Kadhafi, l'UPM pourrait mettre à mal l'unité africaine et arabe en concurrençant des organisations déjà existantes. « Nous sommes des pays membres de la Ligue arabe et aussi de l'Union africaine et nous ne prendrons en aucun cas le risque de disperser nos rangs. Il faut que nos partenaires (européens) comprennent bien cela », a prévenu le dirigeant libyen. Et de prévenir : « si l'Europe veut coopérer avec nous, qu'elle le fasse avec la Ligue arabe ou l'Union africaine (...) nous n'acceptons pas que l'Europe traite avec un seul groupe » de pays, c'est à dire uniquement avec ceux qui bordent la rive sud de la Méditerranée,comme le propose le projet de l'Union pour la Méditerranée..

« Nous ne sommes ni des affamés ni des chiens »

Le colonel Kadhafi a aussi qualifié l'UPM de « projet passager » voué à l'échec, affirmant : « l'UE veille sur son unité et refuse sa division et l'initiative de notre cher ami Sarkozy a été rejetée fermement par l'Europe ».
L'article entier
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Mouammar Kadhafi, à l'époque de sa venue en France, a rejeté avec virulence le projet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) inspiré par la France


6 - Un autre point à tenir compte : l'urgence de la date butoir de septembre 2011
En effet, le 20 septembre 2011, l'autorité palestinienne soumet au vote de l'ONU, le projet d'une reconnaissance onusienne de l'état Palestinien. Il y a de très fortes chances qu'un vote massif de pays aillent dans le sens de cette reconnaissance.
Les Palestiniens auraient déjà obtenu le soutien d'au moins 130 des 193 pays membres des Nations unies, selon les derniers pointages des diplomates israéliens. Saëb Erakat, un proche de ­Mahmoud Abbas, le président palestinien, estime que la barre des 150 pourrait être franchie. Ces derniers jours, la Chine, le Salvador et le Honduras ont sauté le pas, malgré les tentatives d'Israël de les en dissuader. La bataille qui doit commencer le 20 septembre lorsque Mahmoud Abbas compte demander l'intégration d'un État palestinien à l'Assemblée générale des Nations unies à New York, semble perdue d'avance. Ron Prossor, l'ambassadeur d'Israël à l'ONU, a admis, dans un message adressé à Jérusalem et divulgué dimanche par le quotidien Haaretz, que « le maximum qu'Israël puisse espérer, c'est qu'un petit groupe de pays vote contre, s'abstienne ou ne prenne pas part au vote ».
La suite sur Figaro.fr

Il est également probable qu'une indignation soit déclenchée à l'échelle planétaire car les USA envisagent d'utiliser leur véto au conseil de sécurité pour "limiter" la casse, et Mahmoud Abbas devra, dans ce cas là, se contenter "seulement" d'un statut état non membre de l'ONU. Le tollé que cette manoeuvre pourrait déclencher alors, génerait considérablement la position de l'Otan en Libye. Car comment parler de démocratie et de liberté en Libye quand on sabote celle qui est réclamée par la Palestine à l'ONU. D'où l'importance, de "finir" le travail avant cette date.
Le tollé qui pourrait s'exprimer un exemple de titre de première page possible :

Lire l'article sur AgoraVox : un véto américain pèserait-il plus que le vote de 150 nations ?

Conclusion
Pour conclure, peut-être en existe-t-il d'autres non envisagées pour l'instant, en ce qui me concerne, au lieu de choisir une de ces raisons, et je les sélectionnerais toutes. En effet, j'entrevois une alliance de "vautours" opportunistes dont les intérêts sont reliés l'une ou l'autre des pistes évoquées dans cet article.
L'union fait la force et l'objectif de cette alliance est de "tomber" sur le nid de coucous et de se partager le festin. Soulignons combien cette idée d'union, d'alliance est fascinante quand on constate l'énergie déployée et les techniques utilisées pour diviser et stigmatiser un camps face à un autre, à l'intérieur d'un pays "cible". juste avant l'"intervention" armée qui "finalisera " la "démocratisation" ou "l'installation de la paix"
Au final, les enjeux sont astronomiques, main basse sur le pétrole libyen, éliminer la "menace" de la création du Dinars Or, main basse sur les milliards de dollars des comptes bancaires libyens dans le monde, main basse sur l'or de la banque centrale libyenne et élimination d'un obstacle à un projet géopolitique diplomatiquement correcte de prise de contrôle de tous les pays de la méditerranée et du moyen et proche orient.
La guerre : "faut pas communiquer !" "Dès que tu expliques, cela enlève la magie !"